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Mon journal intime

Mon journal intime
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28 mars 2005

Arrosée de regrets

Parfois, il arrive qu'on est un peu perdu, qu'on fait conneries sur conneries, qu'on croit plus en rien tellement on est triste et seule. Alors pour se changer les idées (et surtout pousser par ses amis qui veulent vous réconforter en vous faisant avaler 2 litres de bières) on les suit comme des idiots savant très bien que la soirée va mal se terminer. Bien sûr on se dit que nos amis ont probablement raison, qu'on devrait arrêter de rester avec nos grosses pantoufles en forme de souris, nous complaisant dans notre malheur et qu'il serait tant de retrouver l'amour et de remettre des fringues plus colorés que son vieux pull noir trois tailles au dessus. Oui et puis un verre de tequila ne peut pas nous faire tant de mal que ça en fin de compte, alors on se motive (en mettant de la techno pour emmerder les voisins et pour se remettre dans le bain, plus un petit verre de vin rouge trainant dans le frigo, le seul truc pour garder la forme et la santé, entre les pots de nutella et le gateau que Mami a préparer pour moi, mais oui mami vas-y je suis pas encore assez grosse, laisse moi bien ce gateau sous le nez pour que je rentre plus dans mon 38, continue mami et t'aura problement jamais de petits-fils!!!!

J'ouvre le placard, c'est un désastre, je n'ai plus rien à me mettre, alors j'appele Sabrina, la copine toujours la pour vous faire belle et toujours quelque chose de sexy pour vous. Elle a trouvé (après 30 minutes de communication et un bol de lait pour son chat). Elle me l'apporte, bon d'accord il me va plutôt bien, Sabrina je l'avoue est un génie en matière de fringue. Je sors donc avec elle dans la rue, on s'installe dans un parc, et on s'assit sur un banc. Olivia, plus junkie qu'elle tu trouves pas, arrive avec des bières plein son sac, j'en ouvre une et après quelques déboires et conversations plus tard, je me retrouve devant un mec super beau qui est entrain de me parler avec ses potes et mes copines, il me fait craquer et moi, un peu allumée par les quelques bières descendues et ses yeux d'un bleu azur, je lui répond lorsqu'il me dit que je suis jolie, qu'il me plait aussi. Ma fois, il m'a pris à part, il voulait que je l'embrasse (je précise qu'il était dans un état un peu similair au mien). Mais, il y a toujours un mais, ne le connaissant pas du tout et étant totalement consciente de mes actes, enfin presque, il m'a pris dans ses bras et moi aussi, et eurent beaucoup d'enfant. Fin.

Réalité : Il habitait loin, on a ressenti vraiment quelque chose de très fort, je me suis retrouvée comme une conne le lendemain matin seule sur le matelat de ma copine, dévorant l'oreiller avec regrets parce qu'il a fallut qu'il reparte et que je voulais pas le croire quand il disait que les kilomètres ne comptaient pas en amour...ouais je connais celle la on me la déjà faite mais je ne marche plus. Bref ses bisous dans le cou me manque, ah oui et j'aimerais dire à la salope qui est venu lui demander une cigarette quand j'étais dans ses bras, que la prochaine fois que je l'a croise, ca va mal se passer pour elle...Fais gaffe ma vieille. Et ton décollté n'est pas si beau que tu le penses, t'a les seins qui tombent mais vielle...

Bref dans une mélancolie sur cette soirée, je mange des oeufs en chocolat que m'a apporté Sabrina pour me consoler (les copines savent toujours comme devenir plus jolies que vous surtout dans les moments de déprimes.)

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28 mars 2005

L'imagination d'une nouvelle rencontre

Elle se promène dans la rue, elle doit avoir à peu près 19 ans, une personne la croisant se disant qu'elle étudie à l'école d'art, même si cela n'est pas totalement exact. Elle aime le dessin. Elle aime dessiner sa vie et pouvoir la modifier en un coup de crayon.

Elle est différente, elle n'écoute pas du reggae ou du rock, elle a vécut avec pas grand chose, elle se bat pour ceux qu'elle aime, elle a cette rage au fond de son coeur. Elle déteste la colère et la haine. Elle les évite comme la peste. Elle ne supporte pas les préjugés, mais il faut l'avouer, elle aime la rue, elle aime sa musique et s'y reconnaît...

Pour elle, les règles sont faites pour être transgresser, elle déteste la moral de cette société et elle essaye, parfois avec difficulté, d'oublier le jugement qu'on porte sur elle.

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